Atelier

Le secret des mésanges

mercredi 29 octobre 2025 à 14:00

Atelier bruitage en présence de Didier Falk,

créateur de la musique du film et des bruitages

Une musique pour raconter une intimité familiale….

"Assez tôt dans le projet, je sentais que la musique devait être interprétée par de vrais musiciens, avec de vrais instruments acoustiques. Je veux dire par là, des personnes réelles jouant de leurs propres instruments. J’imaginais une musique qui résonne avec le reste du film, cohérente avec ce que l’histoire raconte. Tout comme pour l’image, les dialogues, ou encore le son, je voulais que l’on sente, ressente, l’humain qui est au coeur du récit. En quelque sorte que ce que l’on entende entre en résonnance de manière la plus juste possible avec ce que l’on voit. La musique est un composant qui participe à l’émotion globale du film, au même titre que l’histoire, la mise en scène, l’image, les dialogues, le son... Celle-ci doit trouver sa place, en équilibre avec le reste. On doit l’entendre, la ressentir, mais ne pas l’écouter. Elle vient enrichir, amplifier, certaines émotions…
Concernant Le Secret des mésanges, j’ai souhaité que la musique du film accompagne et souligne trois principales « émotions » distinctes qui reviennent tout au long du film : les rêves de Lucie (il y en a quatre), les séquences d’aventure de Lucie (soulignant son courage, son inconscience) et les moments d’intimité partagés dans la famille de Lucie (chaque fois que Caro évoque son enfance par exemple, mais aussi la découverte de la salle ornée, ou encore les retrouvailles entre Caro et son père…).
J’ai confié ces indications à Didier Falk, le compositeur du film. Il m’a fait plusieurs propositions musicales. Ecrites sur partitions, ses musiques « maquettes » étaient, dans un premier temps, interprétées à l’aide de logiciels. Cela nous a permis de les entendre et d’échanger autour des mélodies, des rythmes, des couleurs, des choix d’instruments… Nous avons choisi une petite formation, plutôt qu’un grand orchestre. Sans doute afin de retrouver comme l’histoire le raconte, une intimité familiale, un petit groupe d’individus, un microcosme humain...
Antoine Lanciaux