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A la folie

La shizophrénie

Les troubles psychiques demeurent encore et toujours un sujet sensible. Et, plus particulièrement, la schizophrénie, victime de tant de faussesreprésentations et de clichés blessants véhiculés par la littérature et le cinéma. Dans le film d’Audrey Estrougo, ce trouble, qui implique dans les moments de crise une perte de contact avec la réalité et qui se caractérise par des manifestations aux tournures inattendues, souvent dites étranges (hallucinations pouvant affecter tous les sens, idées délirantes, propos incohérents), et par des symptômes entraînant des troubles cognitifs (troubles des différentes mémoires, de la motricité et de l’attention), est abordé avec tact, sensibilité et une extrême justesse. Les raisons de la maladie sont multifactorielles et dues à la combinaison de causes génétiques et environnementales − par exemple, stress réitéré, émotions fortes, cannabis, alcool − et biologiques. La schizophrénie éclate rarement du jour au lendemain, mais s’insinue dans la vie des jeunes adultes, permettant de confondre les premiers signes de la maladie avec les manifestations de l’adolescence. 

Toutefois, il est essentiel de veiller à faire de la détection précoce, afin de mettre en place rapidement des soins adéquats car la schizophrénie se soigne. Soigner tôt, c’est soigner mieux. L’intervention précoce a pour objectif de maintenir les liens sociaux, de réduire les troubles cognitifs et d’apprendre à gérer les retombées de la maladie. PositiveMinders coordonne au niveau international les Journées de la Schizophrénie. À travers ses actions grand public et une communication positive, PositiveMinders raconte la maladie psychique, ses symptômes, la réalité du quotidien des patients et de leur entourage, l’accompagnement thérapeutique, et démystifie la psychiatrie. Son ambition est aussi de favoriser la sensibilisation et la prévention des troubles psychiques pour écarter les barrières qui entravent l’accès aux soins précoces.

À LA FOLIE contribue à donner une image réaliste de la maladie et donc, sans doute, à faire tomber certaines de ces barrières.

QUELQUES CHIFFRES POUR ILLUSTRER LA SCHIZOPHRÉNIE EN FRANCE : 

660 000 personnes touchées en France soit 1 personne sur 100

L’OMS classe la schizophrénie dans le groupe des 10 maladies entraînant le plus d’invalidité

57% des patients sont des hommes 

43% sont des femmes

Dans 80% des cas, les symptômes s’améliorent dès qu’ils sont traités. 

30% 

des personnes souffrant de schizophrénie ne sont pas suivies.

Il est établi que 50 à 70% (selon les régions) des personnes atteintes de schizophrénie se rétablissent, c’est-à-dire arrivent à reprendre une vie épanouissante et pleine de sens.

L’INTERVENTION PRÉCOCE CHANGE TOUT : 

85% des psychoses débutent avant l’âge de 25 ans 

60% des jeunes souffrant de psychose se rétablissent socialement en 2 ans grâce à une intervention précoce

15% des jeunes présentant une psychose se réinsèrent socialement dans les 2 ans en suivant un parcours classique

(Dossier de presse) 

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