Un thriller implacable dans la Hongrie d’Orbán.
Abel, essayant de répondre aux attentes de son père György, se présente à l’examen du baccalauréat, où il échoue lamentablement. Est-ce à cause du pin’s nationaliste qu’il arbore à la boutonnière ? C’est ce qu’Abel voudrait bien croire même si ce n’est pas si simple.
Gábor Reisz signe un récit polyphonique intelligent qui, sans verser dans un manichéisme facile, nous en dit beaucoup sur la société hongroise d’aujourd’hui et sur les multiples tensions et fractures qui la traversent. Un puzzle éclairant !
Bande-annonce
Presse
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Dalva trouve son énergie grâce à la présence enflammée de Zelda Samson et d'Alexis Manenti.
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Un premier film d'une vraie justesse de ton.
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Emmanuelle Nicot qui trouve le ton juste, évite tout manichéisme et se livre à un travail formel intéressant. Une bonne surprise.
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Emmanuelle Nicot dresse un portrait saisissant qui ne tombe jamais dans le misérabilisme ou l’apitoiement, préférant décrire avec subtilité le processus long et douloureux d’une renaissance et d’un espoir.
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Difficile de rester insensible devant ce premier long métrage coup-de-poing, à la forme heurtée, signé d’une jeune réalisatrice belge. Emmanuelle Nicot évoque avec subtilité les mécanismes de l’emprise au sein du cercle familial et parvient, au moyen d’ellipses, toujours à bonne distance, à réaliser un film digne et presque lumineux.
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Filmée en 4/3, au plus près, souvent de dos, Zelda Samson prête son énergie bouillonnante, d’abord rebelle puis de plus en plus lumineuse à Dalva.
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Un premier long qui vous prend aux tripes. Le portrait d'une renaissance, sans misérabilisme, avec une exceptionnelle Zelda Samson.
Générique
Acteurs et actrices
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Adonyi-Walsh Gáspár → Ábel
István Znamenák → György
András Rusznák → Jakab
Rebeka Hatházi → Erika
Krisztina Urbanovits → Judit
Eliza Sodró → Dorka
Lilla Kizlinger → Janka
Dániel Király → Balázska
Gergely Kocsis → Csángó Márton
Tamás Fodor → Hargitay Elemér
Péter Tarján → dr. Vári